Les Filles comme nous

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Date de parution 12 janv. 2023 | Archivage 29 mars 2023

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Résumé

Les murs du quartier du Queens résonnent d’une multitude de langues, le métro fait vibrer les bazars, le ciment est sillonné d’herbes folles et le parfum de l’océan Atlantique parcourt les rues depuis Rockaway Beach. Dans ce quartier hétéroclite et vibrant, des jeunes femmes tentent de conjuguer leurs origines métissées avec la culture américaine qui les a vues grandir. C’est ici qu’elles se jurent d’être meilleures amies pour la vie.

Débordantes d’énergie, les filles à la peau brune arpentent New York, chantent Mariah Carey à tue-tête, s’éprennent de garçons désintéressés et brisent des cœurs tout en essayant d’honorer l’image lisse de filles obéissantes que leur imposent leurs mères. Mais en grandissant, un fossé se creuse : là où certaines restent fidèles à leurs racines, d’autres s’évertuent à toucher les étoiles.

Premier roman embrasé par un chœur de voix inoubliables, Les Filles comme nous raconte la découverte de l’âge adulte, l’amitié féminine, et la quête poignante de femmes à la peau brune qui tentent de se forger une place dans le monde d’aujourd’hui. Tiraillées entre ambition et loyauté, liberté et engagement, aventure et sécurité, c'est à chacune, et au Queens, qu'elles s'en remettent.

 

Les murs du quartier du Queens résonnent d’une multitude de langues, le métro fait vibrer les bazars, le ciment est sillonné d’herbes folles et le parfum de l’océan Atlantique parcourt les rues...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782365696791
PRIX 22,00 € (EUR)
PAGES 224

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Une chorale de femmes, au cœur de Queens, à New-York, les voix s'entremêlent pour raconter la vie, le vie de femmes de couleur . Au fil des pages nous écoutons celles-ci dès l'enfance jusque la femme devenue mère ou pas d'ailleurs. Les joies et les peines, les questionnements existentiels autant que matériels, c'est brute autant que poétique.
Des rires aux larmes, Les filles comme nous, ce récit nous offre une ode à la femme, la femme de couleur.

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Elles s’appellent Trish, Michaela, Beyonce, … et vivent dans le Queens, un quartier pauvre de New York. Leur peau est « aussi sombre que le crépuscule lorsque [leurs] mères allument les lampes dans les pièces vides. » Daphne Palasi Andreades raconte leur vie sous forme de petits instantanés. De l’âge de 10 ans jusqu’à l’âge adulte, en passant par l’adolescence, on suit le quotidien de ces jeunes filles qui, pour certaines, rêvent de quitter leur quartier, mais qui, une fois la chose faite, ne trouvent plus leur place nulle part. Ni dans le Queens, qui leur est devenu étranger, ni parmi les blancs, pour qui elles restent « ces filles-là », ni dans le pays d’origine de leur famille, qu’elles ne connaissent que par les récits des autres. La grande force de ce roman ? Les filles sont vues à la fois comme un groupe et en même temps dans leur individualité. Impossible de dire qui est le personnage principal, elles le sont toutes. Ce premier roman fait preuve d’une grande originalité et pose la question de la place des minorités dans le monde d’aujourd‘hui. Brillant !

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Ces instants de vie des "Filles comme nous" m'ont scotchée. La plume est fluide, les anecdotes bien choisies. On se plonge dans le monde de ces filles sans concession, sans langue de bois.

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New-York, pleins feux sur un quartier, le Queens où l’on va suivre le quotidien de plusieurs jeunes filles à la « peau brune » tout au long de leur scolarité, puis de leur vie d’étudiantes, de femmes dans une Amérique où tout est loin d’être facile pour elles.

Il y a les plus motivées, qui travaillent bien à l’école, choisissent un collège, souvent loin de chez elles impliquant de longs trajets en bus, afin d’avoir les meilleures chances alors que d’autres préfèrent rester dans leur quartier. Plus tard, elles choisiront une université cotée, qui leur permettra d’avoir un bon diplôme, côtoyant au passage, parfois en serrant les dents, les étudiants blancs dont les parents sont riches, et si possible, épouser un Blanc pour sortir définitivement de la misère.

Elles se réunissent souvent entre elles, débordent d’une énergie communicative, le nez dans le guidon pour arriver à un travail qui leur plaît. Leurs parents sont souvent illettrés, venus de pays en guerre. Les mères qui s’en sont le mieux sorties travaillent dans le milieu médical, aides-soignantes qui se font souvent agresser verbalement par des patients Blancs jamais contents.

Souvent les frères ont laissé tomber les études, et sombré dans la délinquance, et galèrent pour trouver un emploi à cause de leur casier judiciaire ensuite.

Nos frères nous brisent le cœur encore et encore. Lorsqu’ils ne peuvent pas trouver de travail à cause de leur casier judiciaire, ils reprennent leurs anciennes habitudes. Ils n’ont pas besoin de nous le dire, nous le savons.

J’ai beaucoup aimé « ces filles comme elles », leur énergie, leur manière de se rebiffer contre les mains baladeuses ou les réflexions sexistes, leur culpabilité parfois de s’être éloignées de leurs familles, des traditions qu’elles ne connaissent pas…

Je vais retenir un chapitre en particulier : celui du retour aux sources dans les pays de leurs ancêtres, dont elles ne connaissent souvent même pas la langue et retrouve une tante, un oncle ou une grand-mère qui vont leur permettre de nouer des liens et retrouver une partie d’elles-mêmes qui leur manquait sans qu’elles en aient vraiment conscience…

Le roman évoque les années Trump et ses dérives, où les adeptes ne cherchent même plus à cacher leur racisme, les années Covid (une grippette n’est-ce pas Mister Trump ?) avec les hôpitaux surchargés où l’on sait vraiment rendu compte de l’importance des soignantes, de leur dévouement (prise de conscience également pour les « filles » qui ne savaient pas grand-chose des journées harassantes de leurs mères) …

Ce premier roman polyphonique est très fort, bien écrit, avec des chapitres courts mais intenses et une idée originale : elles s’expriment au nom du groupe, tout en racontant des histoires personnelles, on découvre des prénoms mais on ne sait pas forcément qui parle ce qui rend le récit encore plus vivant.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Les Escales qui m’ont permis de découvrir ce roman et la plume de son auteure en espérant la retrouver bientôt pour un autre roman.

Sortie prévue le 12 janvier ; s’il vous intéresse, il est proposé par Babelio pour Masse critique littératures …

#LesFillescommenous #NetGalleyFrance !

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🍀 Les filles comme nous

Nadira, Breonna, Aisha, Trish…
Elles sont un groupe de copines, habitent dans le Queens et chantent du Mariah Carey.
Unies par leur couleur de peau, ce sont les Brown Girls.

👁 Une lecture à la construction très originale !

La voix de ce roman, c’est la première personne du pluriel.

Ces filles se racontent sous une seule entité : NOUS.
Mêmes problèmes, mêmes interrogations, mêmes défis.

Elles grandissent dans le Queens, un quartier d’une grande diversité culturelle et ethnique qu’elles connaissent comme leur poche.

Ce quartier constitue à la fois une racine mais aussi une ancre qui les empêche de s’envoler.

En partir, est-ce que c’est trahir sa famille ? Ses amis ? Ses origines ?
Mais rester n’est-il pas un manque d’ambition ? Une envie de reproduire un modèle familial sans même en avoir envie ?

Véritable quête d’identité, Les filles comme nous m’a plu pour les questions soulevées, pour le dynamisme de ces jeunes femmes et pour le personnage à part entière qu’est ce quartier de New-York !

Petite interrogation de ma part (et qui serait presque un regret) : j’aurais tellement voulu que le titre français soit Les filles de couleur.
C’est l’essence même de ce roman et c’est dommage de ne pas le voir écrit 😉
Heureusement la magnifique couverture rattrape cela 🤎

Sortie le 12 janvier 📖

Un immense merci à @netga et @leses pour m’avoir permis de lire ce joli premier roman 🤗

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Ce premier roman de Daphné Palasi Andreades est très agréable à lire.
Il se compose de plusieurs parties, qui permettent de voir grandir ces filles du Queens, de leur enfance à la fin de leur vie, et comment leur vie, leurs relations entre elles et avec les autres évoluent.
A l'intérieur de ces parties, des petits chapitres qui sont comme des petites touches de pinceaux pour décrire ce qu'elles vivent : leurs émotions, l'importance de ces liens entre filles, mais aussi des sujets plus graves comme le racisme dont elles sont victimes du fait de leur couleur de peau, les abus des hommes dans les transports en commun ou ailleurs, le fait de pouvoir ou non rompre avec ses racines et de quitter le quartier, le rapport avec la famille une fois adulte...
(Extrait : "Nos frères nous brisent le cœur encore et encore. Lorsqu’ils ne peuvent pas trouver de travail à cause de leur casier judiciaire, ils reprennent leurs anciennes habitudes. Ils n’ont pas besoin de nous le dire, nous le savons. Certains de nos frères disparaissent tout bonnement, et tous les jours nous attendons un email, un texto. Des mois passent. Un jour, ils apparaissent sur le pas de notre porte. Les mains dans leurs poches de blouson, leurs cheveux en bataille. On te croyait mort, lâchons-nous, les dents serrées. Mort ? Arrête, frangine – et là ils nous appellent par nos prénoms : Cristina, Jade, Divya, Zainab, Kelly, Caitlin, ou nos surnoms aussi – Tu as toujours eu tendance à exagérer. La ferme, rétorquons-nous. Nous les laissons entrer. Comme toujours.")

Une belle découverte, un grand merci aux éditions Les Escales pour m'avoir permis de le lire avant sa sortie.

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Elles ont la couleur de la bière sans alcool, la couleur de la terre,celle du beurre de cacahuètes.
Leur peau est aussi sombre que le crépuscule lorsque leurs mères allument les lampes dans les pièces vides.
Elles aiment les glaces à l'eau, la pizza sicilienne spongieuse dégoulinante d'huile orange, chanter à tue-tête Mariah Carey
Elles s'appellent Nadira, Trish, Anjali, Michaela... Elles sont d'origine pakistanaise, guyanaise, haïtienne, philippine...
Elles sont amies, vivent dans le Queens et se jurent de ne jamais se séparer et d'être unies pour toute la vie.

De filles, elles deviennent adolescentes puis femmes. Elles avaient juré d'être toujours ensemble mais la vie fait que leur chemin se séparent. Mais comment faire ses choix lorsque l'on est tiraillé entre sa vie dans son quartier et l'envie d'aller plus loin, d'aspirer à autre chose tout en essayant de ne pas renier ses origines, au risque de se perdre parfois, de se regarder dans un miroir et ne pas se reconnaître. Certaines restent, d'autres partent, un fossé se creusent mais qui a changé ? Malgré l'éloignement elles aiment se retrouver, parler de leur vie et du passé.

Les filles comme nous, c'est un texte fort où le Nous l'emporte par-dessus tout. Une seule voix qui englobe le portrait de ses filles sans savoir exactement qui prend la parole car elle forme un tout.
Un texte coupé de chapitres ayant chacun un thème divers dont certains sont forts : la présidence de Donald Trump, leurs frères, le voyage dans le pays de leurs ancêtres, leur vie dans un monde de blancs.

C'est une lecture qui nous envoie dans un tourbillon d'émotions, il y a des passages où l'on rit, d'autres où l'on est fortement ému par ces filles et leur destin, par leur questionnements, leurs doutes et les tiraillements qui les oppresse entre leurs devoirs envers leur famille et leur désirs.

Véritable quête d'identité pour ces Brown Girls dans un monde si dur.

Un premier roman réussi.

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" Les filles comme vous", cette phrase de personnes emplies de préjugés, de fausses idées.
Qui ne cherchent pas à approfondir pour connaître ces femmes, par peur, par mépris.

Ce genre de remarques elles les entendent tous les jours, ces femmes dites de couleur, métisses.
Mais elles sont fortes, et malgré tout, vont tout tenter pour avoir la vie qu'elles veulent et s'imposer dans cette Amérique où elles ont passé leur enfance.

Hymne à la persévérance j'ai vu ce livre en le lisant, comme, un symbole que si l'on croit réellement à ce que l'on veut on peut tout obtenir.
Peut importe nos origines peut importe notre couleur de peau, même si dans la société dans laquelle nous vivons certaines personnes n'ont pas les mêmes chances que d'autres.

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Une lecture que j'ai adoré !
J'ai d'abord eu du mal à me plonger dans le roman à cause de l'écriture particulière mais je me suis retrouvée face à des mots simples mais forts !
On se retrouve devant des émotions brutes et puissantes qui entraine le lecteur.e dans un tourbillon de plusieurs vies.
Un récit qui devrait être lu par tout le monde !

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Les filles comme nous, les filles du Queens, les filles colorées, différentes, pauvres. Des filles d'immigrés qui sont venus aux Etats-Unis pour échapper à la misère de leur pays. Des filles métisses.
Leur vie dans le Queens, le quartier de New-York, symbole de la diversité culturelle et ethnique, est joyeuse, exaltante, triste, déplorable. Mais elles grandissent ensemble, c'est leur voix, leurs différences que Daphne Palasi Andreades nous fait entendre. Celle d'avoir la peau foncée, les yeux en amande. Elle raconte leur adolescence, l'école, les études, la vie amoureuse, la famille, les désirs d'enfants. Ca se passe en grande partie à New York mais ça aurait pu se passer dans n'importe quelle ville où on retrouve ce melting-pot, elle décrit ce qu'elle a vécu : être une fille, être "de couleur".
Peut-être est-ce le fait que de me reconnaitre dans certaines descriptions mais j'ai été particulièrement touchée par leurs vies, leurs échecs comme leurs réussites. J'ai aimé la poésie de Daphne Palasi Andreades à certains moments de leurs vies.

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Les filles comme nous vous emmène au coeur du Queens où de multiples voix se réunissent pour témoigner de ce qu'est d'être une fille à la culture métissée.

Leurs parents viennent d'ailleurs et elles vivent depuis toujours ici. Le cul entre deux chaises, entre, leurs envies d’émancipation, leurs décisions ainsi que leurs choix de vie. Même, leurs rêves ne sont pas anodins. Elles doivent continuellement s'ajuster dans ce monde inhospitalier où elles tentent vainement de ne pas trahir les siens et surtout de ne pas se trahir.

Daphne Palasi Andreades nous somme, un instant, d'écouter.
D’écouter celles qui ne viennent pas d'un milieu social aisé, celles qui possèdent un patrimoine multiple avec lequel, il n'est pas toujours évident de composer, celles qui subissent des injustices dues à leur genre, leur couleur de peau, leur orientation sexuelle... Celles qui ne répondent pas aux attentes de leurs parents et j'en passe.

L'autrice a réussi avec intelligence à nous faire découvrir de multiples récits à travers un pronom qui rassemble, le nous. On entend alors une chorale de femmes toutes puissantes par leur nombre, les rendant enfin visibles. C'est ainsi que de l'enfance à l'âge adulte, rien ne nous sera omis, le moindre obstacle, la moindre injustice... Leurs pensées les plus intimes et leurs doutes nous seront contés.

C'est un récit qui apportera énormément à ceux qui décident enfin d'écouter et encore plus à toutes celles qui pourront s'identifier.

Ce premier roman est réussi et je le recommande chaudement.

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