Avec toutes mes sympathies

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Date de parution 22 août 2018 | Archivage 10 juin 2019

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Résumé

"Les mots des autres m’ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu’à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d’écrire. Le suicide d’Alex m’a transpercée de chagrin, m’a mise aussi dans une colère folle. Parce qu’un suicide, c’est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux.
Moi, je ne voulais pas me taire.
Alex était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s’est battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j’ai eu de l’avoir comme frère, m’a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil ni céder à la désolation. Je désirais inventer une manière joyeuse d’être triste.
Les morts peuvent nous rendre plus libres, plus vivants."
  O. L.

"Les mots des autres m’ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu’à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d’écrire. Le suicide...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782234085817
PRIX 7,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Après le suicide de son frère, en octobre 2015, la journaliste et chroniqueuse littéraire comprend qu'elle doit fouiller dans ses entrailles pour en extirper toutes ses émotions. Se raconter et raconter son frère. Leur histoire de famille, leur complicité et leurs spectres.

En se livrant à cet exercice, ODL se révèle plus bouleversante que jamais. Attachante, sincère, pudique et élégante. Cette papesse de la critique tombe le masque, met son âme à nu et se moque de l'opinion d'autrui. Elle expose la vie de son frère avec justesse, entre sa folie douce, son génie et ses zones d'ombre. Elle impose une déférence et une empathie à son récit. Elle nous touche et nous aspire dans son univers. C'est très triste - j'avais la boule au ventre mais pas les larmes aux yeux - car ça résonne en nous comme une déclaration forte à aimer la vie et à la vivre comme on peut.

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Le hasard porte souvent mes lectures et c’est ce qui les rend encore plus divines.
Après avoir longtemps repoussé dans le temps la lecture de « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan, je mes suis finalement plongée dans ce récit poignant et j’ai découvert, avec beaucoup de curiosité, une ligne d’Olivia de Lamberterie sur la quatrième de couverture, justement ma prochaine lecture où se glisse un clin d’œil à son amie auteure avec cette petite phrase « Rien ne s’oppose plus à cette nuit. ».

Deux récits, deux histoires vraies – s’il faut le préciser – qui se font donc écho, deux écritures pour raconter la perte et l’absence.

Olivia de Lamberterie nous confie sa douleur et livre par les mots un témoignage familial sincère.
Alex, frère chéri entourée de sœurs aimantes, souffre d’une sévère forme de dépression. Malgré une personnalité solaire empiétée d’une face sombre, Alex est entouré, soutenu mais ne trouve pas la force de continuer à vivre ce 14 octobre 2015 où il décide mettre fin à ses jours.

C’est le récit d’un deuil, d’une absence si présente qu’on cherche une échappatoire pour se reconstruire.
Tout en nuances, Olivia de Lamberterie fait le récit d’anecdotes (littéraires, musicales, familiales) à cœur ouvert ; c’est tout un vécu qui se tisse et rend plus fort face aux tragédies de la vie.
La maladie mentale, si réelle, est un mal qui ronge et rend l’entourage impuissant.

Humour et amour sont les grands forces de ce récit qui ne se laisse pas submerger par le pathos et la fin sublime conclut ce récit en apothéose.
Cet ode à la vie par les mots a été récompensé du Prix Renaudot – Essai 2018.

« Où es-tu, mon frère terrible ? Pas loin mais pas là. Pas là mais pas loin. »

« Lire répare les vivants et réveille les morts. Lire permet non de fuir la réalité, comme beaucoup le pensent, mais d’y puiser une vérité. »

« Elle sait distinguer le tracas du pire, faire la part des choses et des gens. »

« La mort n’efface pas la beauté, elle la rend hors de portée. Toute joie semble vaine. »

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Même si je ne suis pas assidue des médias dans lesquels elle s’exprime (comme le magazine ELLE ou l’émission « Télématin »), je connaissais et admirais la critique littéraire Olivia de Lamberterie, et son avis positif sur un roman est généralement un gage de qualité à mes yeux. J’étais donc très curieuse de découvrir son premier livre en tant qu’écrivaine et je n’ai pas été déçue puisque ce fut un coup de coeur !

Dans cet ouvrage, Olivia de Lamberterie prend enfin la plume pour nous raconter sa propre histoire, après s’être longtemps penchée sur celles des autres. « Avec toutes mes sympathies » n’est en effet pas un roman. Il s’agit d’un témoignage, une histoire vraie infiniment touchante, celle du frère d’Olivia, Alex, qui a fini par se suicider après un long combat contre la dépression. L’auteure retrace le destin de cet homme torturé, avec pudeur et surtout beaucoup d’amour, celui d’une soeur impuissante face à la détresse de son frère tant aimé. Pour autant, ne vous attendez pas à un ouvrage voyeuriste où le lecteur se retrouverait plongé dans l’intimité d’une famille qui n’est pas la sienne. « Avec toutes mes sympathies » n’est rien de tout ça ! Il s’agit d’un témoignage vrai et authentique, qui sonne juste et dont la résonance est universelle.

Olivia de Lamberterie nous raconte avant tout l’histoire d’une famille, qui est la sienne, mais pourrait aussi très bien être la nôtre, tant l’amour qui y règne se retrouve dans toutes les familles du monde. Les non-dits aussi malheureusement! L’auteure dresse ainsi le portrait d’une famille unie, mais rongée par le silence, issue des milieux bourgeois parisiens dans lesquels il est mal vu de se dire que l’on s’aime. Elle parle des grandes joies et des malheurs d’une existence, de l’amour infiniment puissant qui unit les membres d’une fratrie et de la mélancolie, qui parfois, prend le dessus… Dans cet ouvrage, Olivia raconte la mort de son frère, certes, mais elle nous parle aussi et surtout de sa vie, qui fut bien remplie. Elle réussit donc l’exploit de nous livrer un livre traitant du deuil mais pourtant particulièrement lumineux, où les rires côtoient les pleurs, comme dans la vie finalement. Olivia nous raconte son deuil difficile, cette sensation d’avoir perdu un morceau de soi-même, mais aussi le réconfort offert par les livres dans les circonstances difficiles de la vie (cela devrait parler à tous les bibliophiles, dont je fais partie!). Elle nous raconte aussi ces moments mi-figue mi-raisin qui suivent une disparition, où la famille ne sait si elle doit être heureuse d’être ensemble ou triste d’être loin du disparu. Des thèmes très durs sont abordés, comme le deuil ou la dépression, mais le sont de façon belle, tendre et douce : ici, la vie triomphe toujours sur la mort.

Dans « Avec toutes mes sympathies », Olivia se livre avec pudeur, émotion, recul et une pointe d’humour aussi. Bien que ce témoignage ne m’ait pas laissée indemne en raison de son sujet dur, j’ai pris particulièrement plaisir à le lire, en raison de l’indéniable talent d’écriture de l’auteure! Celle-ci possède une plume assez extraordinaire, qui n’a assurément rien à envier à celle des grands romanciers dont elle parle chaque jour dans l’émission « Télématin ». Olivia de Lamberterie écrit avec pudeur, tact et sensibilité. Ses phrases sont particulièrement bien tournées, ciselées, très poétiques et m’ont presque toutes donné envie de m’arrêter pour les noter. Ses mots sonnent en tout cas très juste et ont su gagner mon coeur. J’espère de tout coeur qu’elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin et nous livrera bientôt un nouvel ouvrage, car je serais enchantée de la relire !

En résumé

J’ai eu un beau coup de coeur pour « Avec toutes mes sympathies », un témoignage juste, touchant et infiniment bien écrit dans lequel la critique littéraire Olivia de Lamberterie retrace le drame que fut le suicide de son frère. Cette histoire familiale respire l’amour et est un hommage délicat et sensible à ce frère tant aimé. Olivia réussit la prouesse de rendre universelle une histoire intime, grâce à sa plume extraordinaire, qui n’a rien à envier à celle des grands auteurs dont elle parle chaque jour dans « Télématin ». Les thèmes abordés, comme le deuil ou la dépression, sont très durs, mais sont traités avec beaucoup de douceur et d’optimiste, l’auteure nous délivrant le message que la vie et l’amour triomphent toujours malgré tout. Olivia se livre sans voyeurisme et avec pudeur, nous découvrons en filigrane son hypersensibilité et sa personnalité de grande taiseuse. Cet ouvrage à fleur de peau a connu un beau succès, a même été couronné du prix Renaudot Essai et c’est sincèrement mérité car ce livre est pépite. Un livre qui j’espère en appellera pour elle beaucoup d’autres.. Car j’ai très envie de la relire!

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