L’Italienne qui ne voulait pas fêter Noël

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Date de parution 24 oct. 2019 | Archivage 7 janv. 2020

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Résumé

Francesca a quitté Palerme pour étudier la littérature à la Sorbonne. Suite à un défi amoureux, elle relève le pari d’annoncer à sa famille qu’elle ne réveillonnera pas avec eux : en quoi cela poserait-il problème dans sa famille athée, de gauche, respectueuse de la liberté de chacun ? Mais c’était oublier l’importance de Noël dans la Péninsule…

Comme au début d’un film d’horreur, Francesca débarque à Palerme sans se douter un instant des catastrophes qui s’apprêtent à déferler sur elle. Sa mère, son père, son frère et sa sœur vont, tout en prétendant accepter ses choix, s’employer à la faire changer d’avis, et recourir aux moyens les plus loufoques et les moins loyaux… Cette plongée cocasse dans une famille sicilienne d’aujourd’hui ne serait-elle pas aussi une exploration de nos propres névroses, de notre rapport à la tradition, à l’appartenance – et à la gastronomie ?

Une subtile comédie à l’italienne qui joue avec les clichés des névroses familiales, de la France et de l’Italie.

Né en 1972 à Rouen, Jérémie Lefebvre est écrivain, auteur-compositeur et comédien. Il vit à Paris. Dans la chanson, il collabore notamment avec Pascale Borel. Il est également compositeur de musiques de films. Jérémie Lefebvre est l’auteur de quatre romans.

Francesca a quitté Palerme pour étudier la littérature à la Sorbonne. Suite à un défi amoureux, elle relève le pari d’annoncer à sa famille qu’elle ne réveillonnera pas avec eux : en quoi cela...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782283033265
PRIX 16,00 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

Francesca est italienne, de Palerme plus exactement. C'est une jeune étudiante en littérature à Paris et elle nous raconte à nous lecteur cette histoire, comme elle l'a raconte à son chat souris !

Lors d'un dîner avec ses amis Serguei (professeur la à Sorbonne, qui fut son amant, devenu son ami) et Mathieu son compagnon, ils vont avoir une discussion à la fois des plus sérieuse comme on pourrait imaginer des plus invraisemblable sur le thème de l'appartenance. De son côté elle soutient le fait que l'appartenance est une idée dangereuse, source de conflit, lui, il est d'avis que l'appartenance est nécessaire, c'est une histoire de racine. Et lui vient l'idée d'imposer à Francesca un défi et pas des moindres, il lui demande puisqu'elle se dit n'appartenir à quiconque comme à aucune tradition qu'elle soit culturelle, politique ou autre, de ne pas fêter Noël avec sa famille.

Piquée au vif, elle va mener le défi afin de démontrer à ses amis combien elle peut être très indépendante, même si elle est Italienne, en allant chez les siens à l'occasion des fêtes mais en ne restant pas à leurs côtés le soir du 24 décembre, en démontrant qu'en " Italie aussi, ils savaient piétiner les fondamentaux."

Cependant accepter ce défi, allait lui faire vivre bien des choses, entendre des paroles qu'elle était loin d'imaginer !!

Mais Serguei était-il vraiment sérieux ? Qui se cache derrière cette personnalité qui se permet d'imposer une tel défi ? Car il faut bien noter qu'il n'a pas choisi n'importe quelle fête, n'est ce pas ! il a choisi peut être la fête la plus sacrée dans cette Italie catholique emprise à la tradition bien plus que chez nous en France. Est-il tout à fait possible de se soustraire à certaine tradition sans que cela ne devienne un drame ?

Et sa famille comment va-t-elle accueillir cette idée ?

A la fois Drôle, ironique mais pas que, car sous couvert d'un humour certain, l'auteur nous invite à une réflexion pertinente philosophique sur l'appartenance et la famille.

Une joli tragi-comédie à l'italienne qui nous offre un excellent moment de lecture.

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L'Italienne qui ne voulait pas fêter Noël est une fantaisie littéraire, une "barbe à papa" lettrée, très vite lue et appréciée. L'image de la barbe à papa, régressive à souhait, m'est venue à l'esprit car l'héroïne, Francesca, étudiante palermitaine, en Erasmus à la Sorbonne m'a rappelé la jeune femme que j'ai été dans les années 90, plongée dans les lettres et le monde des idées jusqu'au cou, et ne voyant plus la réalité qu'à travers le prisme de grilles analytiques dont je ne remettais pas en doute la pertinence.
Francesca noue rapidement une relation avec un de ses professeurs, Serguei, amant d'une nuit et puis ensuite ami, car tout en la caressant tendrement le lendemain de cette unique nuit, il lui révèle son homosexualité et l'existence de son conjoint depuis dix ans, Matthieu, un analyste financier dont il moque l'esprit terre à terre , tout en le jugeant très réconfortant. Avec Francesca, il s'offre une parenthèse sexuelle et intellectuelle. De son côté, la jeune femme, avec la naïveté de son âge, se persuade qu'il peut tomber amoureux d'elle, surtout si elle se montre son égale, voire sa maîtresse dans le domaine de la pensée. Leur première joute intellectuelle concerne la notion d'appartenance : est-elle dangereuse ou nécessaire ? Notre Italienne prétend être affranchie de toute appartenance et n'être pas "déterminée" par ses racines. Pour le prouver, Noël approchant, Serguei, lui demande, tout en rentrant à Palerme pour cette fête, de refuser d'y participer. Voilà qui ne devrait poser aucun problème à Francesca, elle qui a décrit à son enseignant une famille dysfonctionnelle, bien loin de la réalité.
Commencent alors les aventures de Francesca dans sa ville natale, jouant la rebelle ( alors même que dans sa chambre se trouvent encore ses peluches et ses petits coussins brodés). Cette posture intellectuelle est accueillie avec stupéfaction par ses parents, son frère, sa sœur et sa meilleure amie. Chacun à sa manière va ourdir un plan pour ramener Francesca sur le droit chemin, ou plutôt à la table du réveillon et au pied du sapin à déballer les cadeaux. Jérémie Lefebvre multiplie les péripéties, nous montre souvent la même scène, déformée par l'imagination débridée de Francesca ou sa volonté de la faire rentrer dans un schéma littéraire ou philosophique. Elle se prend les pieds dans les idées, comme d'autres dans les tapis et certains passages m'ont beaucoup fait rire.
L'auteur joue avec les clichés, aussi bien ceux sur l'Italie que sur la France. Il se délecte à caricaturer le monde universitaire, qui formate des étudiants, les rendant prompts aux jugements et au dénigrement. Il dresse un tableau au vitriol de la classe politique italienne et le lecteur rit jaune, car certaines pratiques n'existent malheureusement pas qu'en Italie.
Pour revenir à ma barbe à papa, j'attendais la fin avec une certaine impatience, non pas que je trouvais le temps long, mais je me demandais comment Jérémie Lefebvre allait mettre fin à cet "exercice" littéraire. Quand le plaisir du lecteur tient davantage au ton, à l'humour, aux digressions qu'à une histoire au contenu dense, il est compliqué de trouver une conclusion satisfaisante. On a bien la réponse à la question initiale, à savoir si Francesca à passer ou pas le réveillon en famille, mais personnellement, je suis restée sur ma faim. L'auteur nous laisse en compagnie du sourire énigmatique ( façon Joconde) de la jeune femme revenue en France. Et ensuite, serais-je tentée de dire ? C'est un peu comme cela quand on termine une barbe à papa. Au début, elle paraît gigantesque et puis le sucre soufflé fond dans la bouche et ne reste qu'un triste bâtonnet et des mains poisseuses.
Malgré ce bémol, je n'ai pas boudé mon plaisir ! Cette Italienne qui ne voulait pas fêter Noël se savoure comme un film de Woody Allen. Bavard, érudit, drôle, il ne manque pas d'atouts.

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L'italienne, c'est Francesca, une étudiante qui fait avec son prof un pari un peu fou : ne pas fêter Noel en famille, mais le passer en direct avec lui sur Skype. Lorsque Francesca rejoint sa famille en Sicile et leur annonce cette décision, les événements vont s'enchaîner, et la réflexion de Francesca sur la famille et son appartenance avec...

C'est un roman peu banal : à la fois feel good, développement personnel, et humoristique. La plume de l'auteur est particulièrement croustillante : il mêle avec beaucoup de talent des pointes d'humour loufoque aux sentiments. On ne sait pas très bien où il veut en venir...mais on le suit avec plaisir!

Une belle découverte pour moi, même si parfois je me suis sentie un peu perdue dans les multiples digressions, et la conversation monologuée avec le chat... Mais cela reste une lecture que j'ai dévoré avec plaisir, pour son originalité et on côté complètement barré!

Je recommande!

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Elle m’a bien fait rire, cette italienne qui ne voulait pas fêter Noël, mais pas que. Elle m’a fait réfléchir, aussi, et me poser avec elle des questions, qui pour ne pas être vraiment novatrices (état de notre planète, politique, famille, choix de vie..) sont agrémentées de commentaires à la fois drôles et futés.

Donc la jeune étudiante Erasmus originaire de Palerme, accepte de relever un défi proposé par son prof de fac, et accessoirement amant d’un soir : elle devra prouver ses revendications de non- appartenance en refusant de passer Noël en famille!


Si elle annonce d’emblée la couleur à ses parents, son frère et sa soeur, que la nouvelle sidère un instant, la famille n’est pas à cours d’imagination pour contrecarrer les projets de leur fille.

Cela pourrait se rapprocher d’un roman de chick-lit, à la Bridget Jones, en moins gaffeuse, encore que, mais surtout en plus intellectuelle ; imprégnée et formatée par ses études littéraires de haut niveau (la demoiselle est doctorante en lettres et prépare une thèse pointue sur la persistance des codes médiévaux dans la littérature dite moderne), le langage est aisé et élaboré.

Clin d’oeil sur la dérive commerciale des fêtes de Noël : l’Italie n’a rien a envier à la France, et le plus drôle c’est que malgré les principes qu’elle revendique, il lui est vraiment difficile d’échapper à cette frénésie de consommation qui caractérise notre monde illogique. Il faut dire que la famille met le paquet pour la faire renoncer à ses résolutions.

Très agréable lecture, divertissante, mais pas stupide.

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Francesca est étudiante à la Sorbonne et fait une thèse. Lorsque son ami et amant Serguie la défie de ne pas fêter Noël avec sa famille italien c'est une décision difficile à prendre pour elle mais elle prend son défi à cœur. Sa famille est très attachée aux tradition mais elle est aussi très originale. Ils vont dans un premier temps accepter sa décision mais ils vont tout faire secrètement qu'elle vienne à Palerme.

Un roman sur l'attachement et la liberté qui casse les clichés. Il y a beaucoup de rebondissements et c'est ce que j'ai apprécié. Les personnages sont attachants et j'ai apprécié l'écriture. Je trouve Francesca drôle. L'écriture est fraîche et légère.

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En commençant ma lecture de « L'italienne qui ne voulait pas fêter Noël », je n'attendais pas autre chose qu'un feel-good sympathique, avec lequel je passerais un (très) bon moment. Et on peut dire que cela a été le cas ! Ce roman est drôle, parfois totalement déjanté. J'ai beaucoup aimé l'idée que Francesca raconte son histoire, en dialoguant avec Souris, son chat.

Plus loin qu'une histoire agréable, Jérémie Lefebvre propose également une belle réflexion sur la famille : une super surprise !

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